La galerie philippe decorde est heureuse de vous présenter les oeuvres des célèbres artistes alsacien Tomi UNGERER & René NOËL.
Du 13 novembre au 9 décembre 2018.
Le vernissage aura lieu dimanche 25 novembre à partir de 16 h.
Pour plus d'information n'hésitez pas à nous contacter.
Tomi Ungerer,
né le 28 novembre 1931 à Strasbourg,
est un peintre, dessinateur, illustrateur et auteur français.
Considéré comme l'un des plus brillants dessinateurs de sa génération, il mène depuis 1957 une carrière internationale dans de nombreux domaines de l'art graphique. Ses livres pour enfants Les Trois Brigands et Jean de la Lune ont connu une grande renommée, son affiche contre la ségrégation raciale Black Power/White Power est devenue célèbre. L'artiste est avant tout un fin observateur de la société de son temps et en a livré une satire virulente dans l'esprit de Daumier et de Grosz. Créateur multiforme, il s'est également intéressé à la sculpture et a écrit de nombreux textes, dont certains sont autobiographiques.
René NOËL
Né à la toute fin des années 40 dans un milieu ouvrier, il fait son entrée dans le monde de l’art en autodidacte, s’intéressant à la Renaissance allemande et au Surréalisme, avant d’intégrer les Arts Déco pour y étudier la peinture, la photographie et la reliure.
Grenouilles sympathiques, corbeaux facétieux, coléoptères gracieux, chiens farfelus ressemblant à leurs maîtres (si ce n’est l’inverse) ou étranges pièges à souris : l’univers de ce dessinateur épicurien se compose d’un incroyable bestiaire qui croque humain dans tous ses recoins.
Son inspiration puise autant au siècle de Louis XIV et aux Demoiselles de Saint-Cyr qu’aux Indiens d’Amérique du Nord, à la mythologie gréco-romaine, à la figure de Charlotte Corday, aux thèmes anciens comme les Vanités, aux chiens, aux souris ou aux croassements du corbeau qui accompagne ses promenades.
Tous ses dessins sont des originaux à l’aquarelle, l’encre de Chine, le charbon de bois ou le pastel sec. Son incroyable technique lui permet de capter, d’un seul trait, le grotesque, l’arrogance, l’ironie, la mort, la vie, la sexualité.
« Je travaille sur les animaux pour singer l’humain. Dernièrement, j’ai commencé à dessiner des insectes, car j’avais observé un coléoptère que je ne connaissais pas et que je trouvais très beau. Il s’agissait d’un capricorne. Dès le lendemain, j’ai dû dessiner 100 insectes. Plus je dessinais, plus il commençait à danser, à s’humaniser, à réfléchir. »
Artiste véritable, poète et philosophe, sa modestie est aussi grande que son génie. De son parcours, il ne retient que le plus grand trésor : « Dans ma vie, j’ai surtout acquis la liberté intérieure et cela me plaît. J’en souris, j’en ris, car c’est comme si j’avais joué au tiercé et que j’avais gagné…